[ Les Champs-Elysées ] |
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Je me baladais sur l'avenue, le cur ouvert à l'inconnu. |
J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui. |
N'importe qui, et ce fut toi; je t'ai dit n'importe quoi. |
Il suffisait de te parler pour t'apprivoiser. |
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Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées, |
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit, |
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées. * |
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Tu m'a dit: J'ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous |
Qui vivent la guitare à la main du soir au matin. |
Alors je t'ai accompagné; on a chanté, on a dansé |
Et l'on n'a même pas pensé à s'embrasser. |
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Hier soir deux inconnus et ce matin sur l'avenue, |
Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit, |
Et de l'Étoile à la Concorde, à l'orchestre à mille cordes, |
Tous les oiseaux du point du jour chantent l'amour. |
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Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées, |
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit, |
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées. |
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[ Aime Ceux Qui T'aiment ] |
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Dans les plaines de l'Ukraine |
Sur les murs gris des maisons |
Les gens écrivent eux-memes |
En lettres dans ce dicton |
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"Celui qui passe la porte |
Une seule fois en ami |
Peut revenir de la sorte |
S'il le veut toute sa vie" |
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Aime, aime ceux qui t'aiment |
Même si la peine |
Fait tomber la pluie sur tes "je t'aime" |
Et si tu aimes |
Aime ceux qui t'aiment |
L'amour que tu semes |
Te revient toujours * |
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Je me vois dans cette plaine |
Sur le seuil de ma maison |
Tu m'apportes quelques graines |
Et tu entres sans façon |
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Puis, avant que tu reprennes |
Ton chemin vers l'horizon |
Pour que ton coeur se souvienne |
Moi, je t'apprends ma chanson |
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Mon reve quitte la plaine |
Et je laisse ma maison |
Avec un peu de moi-meme |
Mais je garde la chanson |
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Que tout au long de la route |
Toi et moi nous chanterons |
Mon coeur n'a plus aucun doute |
Quel que soit mon horizon |
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